samedi 28 février 2009

SERGE LE HAMSTER DE L'ENFER de TORTA et CARDONA

Nous profitons de ces vacances scolaires (qui signifient pour nous pas d'accueil de classe donc plus de temps pour le rangement, le classement ou reclassement, l'élaboration de projets futurs en animation, le rangement du bureau, de la réserve et j'en passe) pour compléter certaines séries.

Avec Hamsterroriste et Hamsterrifiant ce sont les tomes 2 et 3 de la BD jeunesse Serge et le hamster de l'enfer que nous avons complétée.


C'est toujours aussi drôle et avec la venue d'un nouveau personnage,la tortue du Paradis, l'histoire prend une autre tournure...

Autres nouveautés de ces 2 tomes, une bande de gothiques assez drôles et pleins d'autres créatures de l'enfer (conviées par Serge - amusez-vous à les reconnaître - ), plus de scènes dans la classe et à l'école d'Axel ( le garçon chez qui vit Serge et qui lui pourrit la vie à lui, mais aussi à ses parents !) et beaucoup de déguisements pour ce hamster démoniaque qui contribuent à l'humour ravageur de ces albums.

Si vous ne connaissez pas, grands comme petits, plongez vous vite dedans, je vous assure de très bons moments !

Stéphanie.

PS : Pour ceux à qui cela dit quelque chose, les auteurs de cette bd ont également signé Sentaï school.

FORBIDDEN LOVE de Miyui KITAGAWA

C'est avec les tomes 8 à 12 que nous complétons ce shôjo.
Au Japon, cette série est l'une des plus populaires et son auteure, l'une des artistes majeures du genre.



L'histoire est celle d'une passion amoureuse entre deux personnes qui n'auraient jamais dû s'aimer et qui sont maudites du fait de la réciprocité de leurs sentiments.

Ensemble, ils sont malheureux car sous le poids du péché et séparés, incapables de vivre.


Je tiens à préciser que ce manga est d'une grande sensualité et s'adresse donc à un public averti.


Stéphanie.

mercredi 25 février 2009

Alberto MANGUEL

Le magazine "Muze" consacre son entretien du mois de mars à Alberto Manguel dont le dernier essai, La Cité des mots, vient de paraître chez Actes Sud.

Grand militant de la lecture, cet homme passionné nourrit ses romans et essais des nombreuses lectures qu'il a effectuées.
C'est ainsi que, par exemple, dans Stevenson Sous Les Palmiers, il imagine une fiction à partir d'éléments biographiques de la vie de l'écrivain.

Pour revenir à l'essai susdit, l'auteur s'intéresse aux mythes, à la fiction, aux histoires comme modèles de sociétés.
Ainsi, dans l'article de Muze, il aborde le manque de références culturelles des plus jeunes, comment est né pour lui son amour de la littérature, ce que lui a apporté la lecture à voix haute et son combat pour la lecture :

"Je répète aux jeunes : ne vous laissez pas traiter en imbéciles ! Une façon de prendre le pouvoir, c'est en devenant lecteur !"


Stéphanie

mardi 24 février 2009

HIVER ARCTIQUE d'Arnaldur INDRIDASON

Alors que le dernier roman d'Arnaldur se passait pendant l'été sans nuit du pôle Nord, celui-ci se déroule en hiver.

En fin de journée, le corps d'un enfant de 10 ans est retrouvé au pied de son immeuble, poignardé au ventre, la joue et les cheveux déjà collés au sol glacé par le froid de l'hiver arctique.

Elinborg, l'équipière d'Erlendur Sveinson, est horrifiée par ce crime, elle-même mère d'une petite fille. Toute l'équipe va se lancer sur l'enquête, découvrant les dessous d'une société fermée qui se méfie de toute "intrusion": il s'avère que la petite victime est le fils d'une immigrée thaïlandaise et d'un islandais.

Est-ce un crime raciste ? Ou l'oeuvre d'un pédophile qui se révèle habiter l'appartement en face de la famille ? Erlendur et son équipe vont se retrouver ballotés d'une possibilité à une autre jusqu'à ce que la vérité se fasse jour, dans toute son horreur et sa stupidité...

Pendant l'enquête, comme d'habitude avec Arnaldur, nous découvrons plus amplement les secrets d'Erlendur, notamment sur la mort de son frère, qui continue à le hanter malgré toutes les années écoulées.
A la fin de l'enquête, il sera de plus en plus perplexe face à la mentalité de ses concitoyens et se posera toujours des questions existencielles.

Un Indridason fidèle à lui-même, qui observe sa société et ses contemporains sans complaisance.

Odile

samedi 21 février 2009

LE VOYAGE DANS LE PASSE de Stefan ZWEIG


Mon premier Zweig a été "le joueur d'échec". J'ai été fascinée par la puissance de ce texte.
En poursuivant avec "la confusion des sentiments" mon impression a demeuré et s'est même renforcée.

Zweig sait vraiment capter la psychologie d'un personnage et son génie consiste à suggérer, par un geste, un regard, la description d'un lieu, les tourments intérieurs.

Pour ce livre ci paru chez Grasset en octobre 2008, je vous livre la quatrième de couverture :

"le voyage dans le passé est l'histoire des retrouvailles au goût amer entre un homme et une femme qui se sont aimés et qui croient s'aimer encore.

Louis, jeune pauvre mû par une volonté fanatique, tombe amoureux de la femme de son riche bienfaiteur, mais il est envoyé quelques mois au Mexique pour une mission de confiance. La grande guerre éclate. Ils ne se reverront que neuf ans plus tard."


Dire que j'ai été totalement emballée par ce manuscrit édité une première fois dans une revue de Vienne (1929)et dont la version achevée fut retrouvée à Londres, serait exagéré.
On retrouve la plume et quelle plume, mais le récit laisse une fâcheuse impression d'inachevé, malgré tout...

Lisez le pour passer un moment de plus avec Stefan Zweig et retrouver ce style romantique qui dit si bien l'émoi et l'exaltation.

Stéphanie.

Vos réservations.


Tous les mois, une navette de la DLP (Direction de la Lecture Publique) s'arrête à la bibliothèque de la Guerche.


Comme vous pouvez le constater sur la photo, ils viennent par tous les temps !

Ils, se sont Jean-Pierre et Sophie. Une équipe dynamique et à la bonne humeur communicative.

leur job (entre autre chose !) : centraliser les réservations d'un secteur des bibliothèques du Cher, effectuer le suivie des demandes et acheminer celles-ci chaque mois.

Du côté de la bibliothèque, quand un lecteur souhaite un document particulier que nous ne possédons pas, nous remplissons une fiche de réservations par internet que nous envoyons dans la boîte mail de Jean-pierre et Sophie.

Si le document est disponible il fera parti du lot de la prochaine navette.
S'il ne l'est pas Jean-Pierre et Sophie se charge de le réclamer à la bibliothèque dans laquelle il se trouve actuellement prêté.

Et voilà !
C'est un service apprécié et véritablement pratique car rapide.
J'en profite pour les remercier ici de leur gentillesse et leur capacité à traiter les réservations de dernières minutes ;)


Stéphanie.

mercredi 18 février 2009

PRETTIES de Scott WESTERFELD


A la saga "uglies", sortie au printemps 2007, j'avais préféré me jeter sur les tomes de Stephenie Meyer.

Ce mois-ci, je décide qu'il est temps et commence la saga. Après avoir boulotter "Uglies", j'entame "Pretties", le tome 2 de la série.

Page 283, Tally, notre héroïne raconte un rêve comme un conte, qu'elle a fait et qui résume parfaitement ce qui se passe dans ce tome 2 :

"Elle vivait dans une haute tour en plein ciel (...). La tour était très confortable, mais il n'y avait aucun moyen d'en descendre, ni d'en sortir pour connaître le vaste monde. Un jour, la déesse décida qu'elle avait mieux à faire que de passer son temps à se contempler dans un miroir..."

Si Westerfeld capte mon attention au début, l'univers, futile et frivole de cette jeunesse qui n'a de but que la perfection physique où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, me lasse très vite.
La lassitude fait place à l'agacement quand toutes les deux pages les adjectifs "foireux" et "intense" sont répétés (et je n'exagère pas !) et répétés encore !

Néanmoins, je raccroche le wagon vers les 100 dernières pages avec un dénouement inattendu...

Je lirai donc le Tome 3, intitulé "specials"... mais plus tard ;)

Stéphanie.

lundi 9 février 2009

Vampires et mots d'amour...

Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu un navet de la sorte !


Dans la famille je mélange les personnages de la littérature fantastique (ici zombis et vampires) et mon intrigue est cousue de fils blancs, je voudrai Charlie Huston et son "vampyre de New York".

Pour un deuxième roman c'est raté. Du coup, aller voir du côté de son premier "trop de mains dans le sac" ne me dis guère...


Heureusement qu'il y avait, pour rattraper cette lecture, des livres d'un tout autre genre et qui sont en sélection pendant la durée de l'exposition "l'amour des mots d'amour" (visible à la BM de la Guerche aux heures d'ouverture jusqu'au 6 mars).

Voici les quelques romans qui ont égayés ma "je-me-force-à-aller-jusqu'au-bout" dernière lecture.



Stéphanie

samedi 7 février 2009

DANS LA TETE, LE VENIN d'Andrea H.JAPP



Diane Silver est devenue une des meilleures profileuses du monde après l'enlèvement et le meurtre de sa fille Leonor. Elle exerce ses talents à Quantico, siège du F.B.I.

Seul un flic français, Yves, la comprend malgré son caractère difficile et insoumis.

Des meurtres sauvages sont commis en France, au Mexique et à New York. Ont-ils un lien entre eux, et dans ce cas comment le trouver ?

De plus le F.B.I. a imposé à Diane un bizarre "stagiaire" qui la suit comme son ombre...

Après une incursion réussie dans le domaine du roman historique, Japp renoue avec le thriller, avec un succès non démenti. L'auteur du "Silence des survivants" et du "Ventre des lucioles" sait nous prendre à la gorge avec ses personnages féminins sans concessions sachant mener leur barque sans se laisser distraire ni corrompre par leur entourage.

Odile

lundi 2 février 2009

DES VENTS CONTRAIRES d' Olivier ADAM


Vous ne pouvez être passé à côté d'Olivier Adam et de la sortie en janvier 2009 de son dernier livre paru aux éditions de "L'Olivier".

Vous ne pouvez être passé à côté de lui à moins d'être privé de la radio, de la presse et de la télévision... Ce qui fait beaucoup pour une seule personne, vous en conviendrez !
Après, il y a ceux qui aiment et ceux qui n'aiment pas et ne comprennent le fulgurant succès de cet auteur, qui en 6 ans, s'est fait connaître et reconnaître.

Je fais partie de la première catégorie.
Vous ne me lirez pas écrivant que c'est noir ou pessimiste ou triste ou ce genre de chose.
Bien au contraire, je trouve qu'il a un sens de la formule qui tombe toujours à pic et dynamise le récit. Sa ponctuation joue également ce rôle quand, dans des énumérations, il évite certaines virgules accélérant de ce fait le rythme.
Et si nous oublions le côté technique, ses personnages sont touchants dans leurs gestes du quotidien et leurs itinéraires personnelles.

Les vents contraires, dans ce dernier texte, ce sont ceux contre lesquels un père de famille et ses deux enfants vont devoir se battre.

Un an après la disparition de la femme de Paul Anderen, le personnage principal de notre histoire, ce dernier et ses deux jeunes enfants, Clément et Manon, vont quitter Paris pour s'installer à Saint-Malo.
Une autre ville pour une tentative désespérée de redonner l'espoir et la joie de vivre à ses enfants qui vivent dans l'incompréhension et le doute face à la disparition inexpliquée de leur mère.


C'est avec une infinie tendresse que ce père, qui va se battre jusqu'à enfreindre certaines lois et braver les conventions sociales, va lutter pour éloigner les noirs nuages qui pèsent sur la tête de ses enfants.

C'est lumineux et émouvants.

En exergue à ce livre les paroles des la chansons de Stephan Eicher :

"on ne refait pas sa vie
on continue seulement
on dort moins bien la nuit
on écoute patiemment
de la maison les bruits
du dehors"

Et en chanson, ça donne ça


Découvrez Stephan Eicher!



Stéphanie.